19 mai 2021

Ce n’est que lorsque la Voie du Guerrier est considérée comme un acte de survie qu’elle prend la signification qu’elle devrait avoir, et alors seulement, l’apprenti sera capable de maîtriser assez de pouvoir personnel pour relever ses défis.

C’est parce que les gens ne voient pas ou ne ressentent pas le besoin de changer leur vie qu’ils finissent généralement par rechercher une voie soi-disant spirituelle. Ces personnes ressentent souvent le besoin d’introduire une sorte de spiritualité dans leur vie. Cependant, toute discipline de ce type qu’ils introduiront ne sera qu’un ajout à leur vie existante. La Voie du Guerrier ne pourra jamais fonctionner comme un ajout – sa nature même exige un engagement complet, et une transformation totale de l’apprenti.
(p.36, Le Cri de l’Aigle, Théun Mares, traduction Nelly Jolivet)

30 janvier 2021

Deux citations subversives à réfléchir

« Peu importe que tu ne croyais pas en Dieu, l’important, c’est que Dieu croyait en toi. »
Arkady Petrov

« Les hommes pensent qu’ils sont mortels et ils meurent. Qu’est-ce qui se passerait si les hommes pensaient qu’ils sont immortels ? »
Serge Fitz

16 décembre 2020

Comment se pardonne-t-on de ne pas être parfait ?
Comment découvrir qu’on l’est ?

Qu’est-ce que nos erreurs disent de nous, de notre histoire ? Comment donner du sens aux difficultés que nous rencontrons pour nous pardonner celles-ci ?
Parfois, l’erreur réveille une souffrance. Pour quelles raisons ?
– par fidélité à un idéal qui peut avoir été imposé de l’extérieur,
– par refus de responsabilité (assumer des choix…),
– etc.
Comprendre ces raisons augmente le niveau de conscience. Alors libéré de ce que nous avons perdu, nous prenons conscience de ce que nous voulons, et de notre richesse intérieure.
La vraie faute est celle commise envers soi. L’enjeu sera de se pardonner, c’est-à-dire
– d’accepter et assumer tout ce que cela implique,
– de faire le^premier pas nécessaire à la prise en charge de sa vie,
– d’être libre d’avoir la vie souhaitée.

Cette rencontre de soi est rendue possible grâce à des exercices, des exemples, des outils d’analyse, des pistes de réflexion, dont le champ s’étend jusqu’à certaines pratiques toltèques.

Le livre Erreurs & Pardon est issu de ma pratique, à savoir la souffrance entendue, écoutée, élaborée et enfin dissipée, une fois que le pardon est compris et qu’il explique quelque chose ou dénoue une situation.

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Vendredi 6 novembre 2020

« Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d’autres non. »

écrit Epitecte en ouverture de son Manuel. Il s’agit, pour ce philosophe stoïcien rien moins que de trouver le moyen d’être heureux, au pis, moins malheureux.

Sa réflexion l’amène à classer les choses en deux grandes catégories, selon leur nature :
· « celles qui dépendent de nous sont nos opinions, nos mouvements, nos désirs, nos inclinations, nos aversions; en un mot, toutes nos actions. »
· « celles qui ne dépendent point de nous sont le corps, les biens, la réputation, les dignités; en un mot, toutes les choses qui ne sont pas du nombre de nos actions. »

Ainsi, ce qui distingue le sujet est ce qui résulte de son pouvoir : jugements, désirs, pulsions. Il est responsable de la manière dont il utilise les représentations qu’il se fait du monde et des autres.

Epitecte dit aussi que vénérer la nature, les dieux, etc., ne sert à rien puisque l’homme est sujet de sa vie en étant responsable de ses actes. Pour ce qui est hors de notre sphère d’action, l’homme doit utiliser sa raison et accepter le sort.

Ceci est extrait de mon livre Le CALnate (p. 11). Avec la COVID 19 et son cortège de décrets, adaptons une attitude stoïque : il y a encore des choses dans ma vie qui ne dépendent que de moi et il ne dépend que de moi de faire en sorte qu’elles soient plus fortes que ce qui m’est imposé. Commandez-le !

Mercredi 13 mai 2020

Nous sommes bien plus que notre corps physique

Comme l’a si bien dit et exploré Robert Monroe. Ne nous réduisons pas à des corps ambulants dans une incertitude qui ressemble à un entre deux. Un mètre de distance n’empêche pas l’intimité de la pensée et l’intimité tout court. La distance elle-même n’a pas à être distanciation. Comme si le mot distanciation était le contraire de promiscuité.

La distance est une forme de respect et d’accueil en période de semi déconfinement.

« Est-ce l’homme qui possède l’habitude ou l’habitude qui possède l’homme ? », titre d’un article sur le site du Collège des Bernardins. Bizarrement, il me semble que cette phrase est une énigme depuis que j’ai vécu un confinement. Comme si cette expérience avait créé d’autres définitions de l’habitude. Lundi 11 mai, je suis allée à mon cabinet, cela faisait du bien, j’ai failli serrer la main à mon premier patient ! Ce n’était pas que de l’habitude : c’était de l’habitude et de l’envie, une pure envie et une joie de retrouver mon espace de travail, mon utilité sociale, ce travail que j’aime tant.

Mais, heureusement, Je suis beaucoup plus que mon corps physique et nous nous sommes serrées la main tout au long de notre entretien, dans un entre deux psychique.

Samedi 25 avril 2020

Comment vivez-vous cette période particulière ?
Est-ce que votre rapport au temps a changé ?

Nous sommes tous confrontés au seul présent et nous faisons l’expérience de : il n’y a que maintenant qui existe ! Comment mettre en œuvre des projets dans une temporalité indéterminée ?

Nous pouvons jouer au futur comme lorsque nous étions enfants. Rappelez-vous : « quand je serai grand(e), je serai. . . »

Nous pouvons aussi jouer au conditionnel : « si je n’étais pas confiné(e), je pourrais. . . »

Nous n’avons effectivement, quelque soit notre condition sociale, queque soit notre couleur de peau, quelque soit notre âge, quelque soit notre nationalité, quelque soit … Nous tous n’avons aucune expérience de cette période. Un jour à la fois est ce qui bâtit la réalité quotidienne.

Cette période inédite peut faire ressortir le pis de nous-même comme le meilleur. Pardonnons-nous nos égarements et nos faiblesses, essayons la compassion et la patience comme antidote à nos mouvements d’humeur. ET relativisons, nous en sommes tous là. ET nous y sommes tous ensemble.

Débusquez la peur dans votre vie parce qu’elle est toujours mauvaise conseillère !
Soyez tolérant(e) avec ceux et celles qui ne respectent pas tout à fait les consignes, à moins qu’elles ne vous mettent en danger vous-même !
Peut-être qu’elles vous agacent car vous aimeriez faire de même. Donc, débusquez vos envies, vos frustrations ! Abstenez-vous de tout jugement – surtout en temps de guerre – contre l’ennemi invisible. Cet ennemi invisible, c’est vous aussi, c’est là, tapi au fond de vos tripes, de votre gorge, de votre cœur.

A tous et toutes, courage. INVENTONS-ENSEMBLE LE PRESENT !

Psychanalyse | Psychothérapie ?

Ma fonction repose sur la survie psychique de la personne qui vient consulter ou son développement intra-psychique harmonieux. Je souhaite partager d’une manière synthétique les grands points qui différencient, à mon avis, une psychanalyse d’une psychothérapie.

Psychanalyse : le sujet en situation

  • se raconte par association d’idées
  • fait l’expérience de son « inconscient »
  • prête attention à sa vie de rêveur et ses fantasmes
  • identifie ses pulsions et ses mécanismes de défense
  • comprend que sa souffrance a du sens et que le corps, parfois, se met à parler
  • devient un analysant au cours de la cure.

Le tout dire et ne rien faire est indispensable au dispositif divan-fauteuil pour qu’il y ait psychanalyse, même si le divan se trouve boudé par certains, comme s’il se trouvait doté d’un pouvoir propre… L’écoute du psychanalyste ne donne pas lieu à du discours, ce qui ne signifie pas non plus qu’il est silencieux.

L’espace-temps du cadre analytique est soumis à un processus de « co-pensée » (cf. D.Widlocher), du « co-créé » (cf. Winnicott) par la rencontre.

La « normalité » n’existe pas, l’analysant est un Sujet, c’est à dire, sujet de sa vie. Bien évidemment, ceci est à moduler, notamment avec les psychotiques qui sont des Sujets dont la souffrance s’exprime par des voies différentes et malheureusement inadaptées à la société moderne.

Psychothérapie : le sujet
· construit un récit de ses souffrances
· rationalise son vécu
· s’appuie essentiellement sur la compréhension du thérapeute, ses conseils et jugements
· focalise son attention sur le symptôme qui motive sa demande sans chercher à en trouver les ramifications profondes
· évite, à son insu, la prise de conscience de ses répétitions et autres mécanismes psychiques
· n’explore pas son vécu sexuel infantile ou archaïque.

Du fait de sa nature même, une psychothérapie est plus courte qu’une psychanalyse, même si elle peut s’étendre sur une longue période. Il s’agit d’une démarche dont le but est clairement défini dès le départ : éradiquer un symptôme (-cible). Le sujet cherche une aide qui ne soit pas apparemment neutre.

La différence majeure à mon sens est :
– le psychothérapeute fait appel à la volonté du patient, sa motivation à changer ;
– le psychanalyste s’appuie sur lé désir du sujet.
La motivation ne porte pas à agir puisqu’elle est subordonnée à ce qui échappe à la conscience. L’inconscient n’est pas motivé, il est désirant.

Supervision / Accompagnement

Selon les besoins et la demande, chaque dossier est étudié en tant que prise de conscience.
La supervision se fait en groupe ou individuellement.
Alors que le conseil, l’accompagnement que je pratique est toujours individuel et volontairement axé sur l’efficacité du stratège en vous, stratégie humaine des infrastructures et de la répartition des savoirs et expertises…

Je vous invite aussi à visiter la page Homme & Cheval : Danser avec un grand mammifère permet de gagner en confiance en soi.

Le travail en groupe, institutions / entreprises / grandes administrations, s’adresse à des personnes qui ont au moins un dénominateur commun et c’est celui-ci qui fait la cohésion et la demande initiales du groupe. Il s’agit en général

  1. de professionnels partageant le même cadre du travail, notamment dans la santé et l’éducation.
  2. de personnes touchées par un même drame : deuil, maladie mentale d’un proche, etc.
  3. des professionnels : gestion de crise, accompagnement managerial, conseil, analyse des enjeux et des compétences et leur impact dans la sphère privée, etc.

Dans tous les cas, la supervision est un travail autour des souffrances et des doutes liés à

  1. l’exercice du travail à l’hôpital, à l’école, en entreprise…
  2. l’isolement, la difficulté à être dans un environnement déstabilisant, stressant et qui met à mal nos propres ressources à être disponible et confiant…

Individuellement, la supervision est assimilable au coaching. Qu’il s’agisse d’un chef d’entreprise ou d’un autre psychanalyste, le contrôle / supervision / coaching pallie aux doutes personnels et à l’exercice très solitaire du management ou de la thérapie en libéral, par exemple.

Toutefois, la supervision de cures analytiques est centrée essentiellement sur le contre transfert et par suite, les motivations profondes à faire ce métier qui nous bouscule et peut même nous faire « mal ».

Spécifiquement au l’accompagnement des dirigeants, ma double formation, l’entreprise et les sciences humaines, me permet un guidage pragmatique et créatif. J’ai connu la valorisation narcissique et la solitude du directeur face à certaines décisions, la difficulté de l’exil lorsqu’il s’agit de manager une équipe plurinationale, etc.
J’interviens aussi dans des missions d’expertise « psychologique » de l’entreprise.

Analyser les pratiques et les comportements ne signifie pas s’immiscer en juge, il s’agit plutôt de ré-insuffler une dynamique lorsqu’elle est défaillante, d’échanger une parole déculpabilisante vis à vis du découragement, d’accepter ses propres peurs.

Le spectacle vivant et le cinéma m’ont aussi offert la possibilité de travailler, et avec une équipe, et avec la personne, ceci par la préparation de l’acteur, sa voix, sa présence, ses « émotions ».

Dialogue avec le cheval… entre nous

Si les animaux n’existaient pas, ne serions-nous pas encore plus
incompréhensibles à nous-mêmes ?  Buffon

Apprivoiser votre peur et vos peurs !
La Communication Non Verbale est le programme que je vous propose pour dépasser votre appréhension des grands animaux  :
l’observation tranquille, l’interaction silencieuse homme animal,
enfin la gestuelle dansée, un pas de deux en synchronisation émotionnelle.

Facilité par moi-même et une comportementaliste équin – Anne Coirié – nous vous proposons une approche progressive et individuelle du cheval.
Objectif : Vous gagnerez en confiance en vous et apprendrez à gérer au mieux vos émotions.

Le travail se fait en séance individuelle et à pied. Aucune connaissance du cheval n’est nécessaire. Il s’adresse aux enfants, accompagné d’un parent / tuteur, et aux adultes.

Trois séances sont nécessaires pour atteindre la maîtrise de soi, dans un contexte ressenti comme non sécurisant, au préalable à ces séances.
Coût :  90 euros TTC la séance.
Ce coût est majoré pour les professionnels et entreprises, merci de nous interroger à ce sujet
Lieu : près de Vendôme (Loir et Cher)

Venez danser avec les chevaux !
A la demande, et selon vos besoins, j’initie un travail de (re-)construction psychique et de « motricité/fluidité », ainsi que un travail de management cohérent facilité et même validé par le cheval.

Exemple, dans un travail autour du teambuilding, la Communication Non Verbale facilitée par le cheval est un véritable outil de développement, de créativité et de cohérence intra entreprise.. L’intuition se déveoppe et permet la mise en relation, la médiation et la perspective

Quelque soit votre demande, il s’agit d’utiliser le frottement des deux espaces de sécurité intérieure et extérieure, les vôtre et ceux de l’animal, la patience et la séduction apparemment silencieuse en interaction, la méditation active, le travail sur l’émotion acceuillie…

Robert Monroe

Robert Allan Monroe (1915–1995) était ingénieur du son et producteur d’émissions de radio. Ses recherches d’une méthode d’appprentissage pendant le sommeil le conduisirent a l’exploration de la conscience. C’était un homme d’affaires conservateur, originaire de Virginie qui a eu ses premières expériences hors du corps en 1958.
Après de nombreuses expérimentations, il a fondé l’Institut Monroe, une « organisation à but non lucratif dédiée à l’exploration de la conscience humaine ». Il est à l’origine de la techonologie Hemi-Sync (diminutif de Hemispheric Synchronization ; la synchronisation hémisphérique) qui facilite l’entrée dans des états de conscience favorables à la projection hors du corps (EHC). Le procédé Hemi-Sync emploie des fréquences sonores précises fondées sur le principe du battement binaural ; il permet de stimuler les deux hémisphères du cerveau afin qu’ils fonctionnent de manière synchrone.
Il est l’auteur de Journeys Out of the Body, livre (1971) qui a popularisé l’expression « expérience hors du corps », ainsi que de Far Journeys (1985) et Ultimate Journey (1994).

Dr. Eben Alexander, neurochirurgien, en parle dans son ouvrage La Preuve du Paradis.