Relaxation / Visualisation / Méditation

Selon la définition de R. Durand de Bousingen (in La Relaxation, PUF, 1992) :
Les méthodes de relaxation sont des conduites thérapeutiques, rééducatives ou éducatives, utilisant des techniques élaborées et codifiées, s’exerçant spécifiquement sur le secteur tensionnel et tonique de la personnalité. La décontraction neuromusculaire aboutit à un tonus de repos, base d’une détente physique et psychique.Les méthodes d’auto-(con)centration sont issues de la tradition de l’hypnose médicale Française et allemande du XIXème siècle. Elles ont été utilisées par Sigmund Freud, entre autres psychanalystes.
Qu’il s’agisse de travail en séance individuelle ou en groupe, la relaxation permet d’accéder à des états de conscience de soi, des ressentis profonds et en cela, elle permet la mise en mots des conflits internes. Etre accompagné d’un témoin attentif au souffle d’air, aux mouvements du corps qui parle, facilite la cohérence émotionnelle. Et j’improvise les mots comme une réponse ou un guidage.

Ma pratique, à la demande ou bien lorsque le patient éprouve des difficultés à verbaliser, est issue de nombreuses années de méditations, de mon travail sur l’imaginaire, de ma fréquentation contemplative de la nature et… du mystère de la vie.
La séance se découpe souvent ainsi : relaxation et prise de conscience du corps et du pensé / perçu, silence, temps de la parole.

Mais, l’impulsion à la parole doit demeurer avec celui qui consulte. Par ailleurs, j’estime que, comme dans le cas du RE, il ne peut pas y avoir de systématisation de cet outil thérapeutique.

Dans le travail avec les enfants, mon expérience de clinicienne me démontre que la relaxation permet d’identifier l’image inconsciente du corps (cf. Françoise Dolto) et d’inventer, co-créer une solution s’il y a lieu.

Indications thérapeutiques spécifiques :
– situation de burnout et d’épuisements psychologiques ou physiques
– personnes exposées régulièrement au stress : chefs d’entreprise, athlètes, politiques…
– symptôme d’angoisse et situations anxiogènes
– troubles moteurs, sensitifs ou perceptifs,
– syndrômes vasculaires et respiratoires
etc..