Avoir le dernier mot, coûte que coûte

Qu’ils aient tort ou raison, clouer le bec à l’autre est pour eux vital. Que cache ce besoin irrépressible d’imposer son point de vue ? Par Viviane Menétrey (MigrosMagazine.ch, avril 2013)

(…) une volonté de l’emporter sur l’autre loin d’être anodine et qui cache en réalité un manque de confiance en soi. «C’est un mécanisme de défense qui permet de couper court à la conversation sans aller plus loin dans l’argumentation, une façon de signifier que l’on a raison sans avoir à s’en expliquer, résume la psychanalyste française Nelly Jolivet