Comment vivez-vous cette période particulière ?
Est-ce que votre rapport au temps a changé ?
Nous sommes tous confrontés au seul présent et nous faisons l’expérience de : il n’y a que maintenant qui existe ! Comment mettre en œuvre des projets dans une temporalité indéterminée ?
Nous pouvons jouer au futur comme lorsque nous étions enfants. Rappelez-vous : « quand je serai grand(e), je serai. . . »
Nous pouvons aussi jouer au conditionnel : « si je n’étais pas confiné(e), je pourrais. . . »
Nous n’avons effectivement, quelque soit notre condition sociale, queque soit notre couleur de peau, quelque soit notre âge, quelque soit notre nationalité, quelque soit … Nous tous n’avons aucune expérience de cette période. Un jour à la fois est ce qui bâtit la réalité quotidienne.
Cette période inédite peut faire ressortir le pis de nous-même comme le meilleur. Pardonnons-nous nos égarements et nos faiblesses, essayons la compassion et la patience comme antidote à nos mouvements d’humeur. ET relativisons, nous en sommes tous là. ET nous y sommes tous ensemble.
Débusquez la peur dans votre vie parce qu’elle est toujours mauvaise conseillère !
Soyez tolérant(e) avec ceux et celles qui ne respectent pas tout à fait les consignes, à moins qu’elles ne vous mettent en danger vous-même !
Peut-être qu’elles vous agacent car vous aimeriez faire de même. Donc, débusquez vos envies, vos frustrations ! Abstenez-vous de tout jugement – surtout en temps de guerre – contre l’ennemi invisible. Cet ennemi invisible, c’est vous aussi, c’est là, tapi au fond de vos tripes, de votre gorge, de votre cœur.