Il n’y a pas à ma connaissance de thérapies en tant que telles qui soient en adéquation parfaite avec un problème donné. Les thérapies, quelles qu’elles soient, ne fonctionnent pas comme les médicaments parce qu’il n’y a pas de symptôme-cible, mais une personne avec une souffrance.
Quel psy choisir et comment savoir quelle thérapie conviendrait le mieux ?
Il faut aussi que cela parle au futur patient. Enfin, qui dit thérapie dit « outil » thérapeutique. Ce sont ces paramètres qui permettront sans doute de retenir et d’éliminer certaines thérapies; Ensuite, il faut se faire confiance pour faire le bon choix et rencontrer le thérapeute. Si la rencontre n’ouvre pas sur une perspective de confiance, il faut peut-être choisir un autre thérapeute.
Maintenant et assez brièvement, l’emprise d’un être humain sur un autre laisse supposer que l’un des protagonistes cherche à « guérir » l’autre, s’accroche au fait que c’est encore possible, qu’au fond c’est quand même quelqu’un de bien, qu’il ne l’a pas fait exprès, que cela ne se reproduira plus, etc. Et tient absolument à croire que c’est possible. Tout le problème est là, comment renoncer à quelqu’un qu’on pourrait sauver ?
Sauf qu’il y a erreur sur la personne. Le partenaire cache une autre personne, généralement un parent, vécu comme mal-aimant, dont on attend toujours la reconnaissance et l’amour. Ma description de cette problématique est assez schématique et sans nuance.
Il y a un moment où on doit se décider à être heureux, c’est-à-dire, à mériter d’être heureux et d’être aimé d’une manière équilibrée. Ce n’est pas toujours facile…