La conscience demeure ce qui anime ma pensée et la passionne
Le virtuel n’est pas l’invisible, l’invisible aux yeux de chair.
La chair me manque. Les analysants me manquent aussi pour être témoin et exploratrice du rapport conscient / inconscient, vers toujours plus de conscience.
Un restaurateur me dit : « Ce n’est pas du COVID qu’on va mourir, mais de dépression ! » Oui, peut-être. Il a enlevé un masque pour le confier, pas le masque visible, mais l’un des autres. Je l’entends et je le vois dans l’invisible de sa voix qui crie en sourdine derrière le masque.
Conscience, c’est la Covid, pour la maladie, et le coronavirus pour le virus. La maladie est féminine et le virus est masculin. Qu’en aurait dit Freud de ce partage des tâches ?
Le vocabulaire, le genre, les mots… Tout ce qu’on y cache, encore un masque.
Aujourd’hui, je suis consciente, grâce à JP, du mot Blanc(he) quand nous parlons des habitants blancs de l’Amérique du Nord. Puisque, on dit :
– les Latinos Américains
– les Afros Américains
– les premiers/Natifs Américains (Native Americans)
– les blancs. Et si on disait les Euro Américains ?